Gabrielo Candido, l'Angelino

Bonjour / Haaay / Konnichi Wa.
Je suis une petite nouvelle qui débarque, et remercie Jil' de m'avoir fait connaître le forum. Je vous souhaite d'avoir le courage pour lire tout mon blabla Razz

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Sur ce, voici ma fiche !

Nom : Candido, « l’Innocent »

Prénom(s) : Gabrielo

Surnom: Angelino.

Âge : 17 ans

Race : Ange

Métier : Aubergiste

Pouvoirs :
- faire apparaître de belles chaînes en or, très solides.
- Déplacer des objets se trouvant à environ 10 mètres maximum de diamètre de l’Ange.
- Se régénérer grâce aux rayons du Soleil.

Famille :
Un père ; méchant, fourbe, cruellement humain ; Valente.
Une mère ; douce, sereine, purement angélique ; Cassandra.
Un demi-frère ; manipulateur, pratiquement inconnu, et Ange ; Fabrizio.

Histoire :
Les hommes. Connaissent-ils seulement le sens du mot « amour » ? Perçoivent-ils ces bribes de poésies éteintes que représente la joie de l’insouciance ?

Seul, il marchait, depuis déjà plusieurs semaines, peut-être même plusieurs mois ; la continuité de cette marche inlassable lui avait fait oublier jusqu’à la notion même du temps. Seul, il l’était, contre ce grand monde de fous. En ces temps de guerre, on ne l’avait pas comprit ; en ces temps de guerre, il fuyait sa propre patrie. Les hommes étaient devenus fous, jusqu’ à négliger l’importance du pouvoir. Philosophes, ils se croyaient savants et la science des mots était devenu leur gouvernement, entraînant avec elle un peuple dans la décadence et le déchirement.
L’homme ne se hâtait plus ; il se savait en sécurité dans ces montagnes dangereuses. Soldat, puis officiel Général du Roi, il avait gravit les échelons avec autant de facilité qu’il était devenu un misérable, du jour au lendemain. Sa ruse, son art de dissimuler la vérité sous une nuée de belles paroles, son habileté à corrompre, voilà ce qui l’avait aidé. C’était également ce qui l’avait trahi.
Son costume de Général était crasseux et usé par les distances qu’il avait parcouru depuis sa fuite. Ce n’était plus qu’un vagabond, errant dans de lointains monts et vaux, se cachant du regard des autres et pressant le pas dès lors qu’il croisait une présence humaine.
Il était faible, et avait perdu toute dignité. Epuisé, il fit halte dans une petite grotte, et se laissa tomber lourdement sur le sol glacé. Il s’endormit, et rêva longuement à une terre où il serait maître, où ces imbéciles de philosophes n’auraient pas instaurés leurs Constitutions Gouvernementales qu’ils aimaient à appeler « modernes ».
Et à son réveil, il n’était plus un homme seul et fugitif allongé, sans force, sur le sol d’une grotte, car c’est là qu’il la vit pour la première fois, son visage angélique juste au dessus du sien. C’était un ange. Mais, épris et corrompu, comment aurait-il put le savoir ? Quant à elle, oubliant son rang et ses obligations, elle se prit à l’aimer en retour. Elle lava son visage meurtri et sale ; elle redonna de la lumière à son regard cruel ; elle essaya maintes fois de se convaincre qu’elle avait fait de lui un homme bon. C’était faux bien sûr, il était toujours le même tyran manipulateur, mais elle aimait à penser qu’il avait changé grâce à elle.
Et puis un jour, il partit. Comme il était venu, il quitta la grotte, la montagne, les vaux. Il laissa derrière lui la femme qu’il avait aimée, et s’en alla traîner son corps que la vie délaissait sur d’autres horizons. Ces horizons le firent bientôt mourir de douleur, et les enfers reprirent possession de l’âme qu’ils avaient crée.
Mais cela, l’ange l’ignora toujours, et peu de temps après son départ, elle mit au monde un enfant né de la passion qui unissait un démon sans cœur à une femme sereine et douce. Cet enfant là, elle l’éleva dans son royaume des cieux, et l’appela Gabrielo. Nul ne découvrit ses origines humaines, mais il était toujours partagé par la pureté angélique de sa mère et la cruauté démoniaque de son père. En lui, ces deux extrêmes s’affrontaient perpétuellement, et rien n’aurait put empêcher leur lutte. Sa mère était de sang noble, et elle vivait à la cour du Dirigeant. C’est là que Gabrielo passa son enfance, et on l’y appela Candido, « l’Innocent ». Le jeune garçon subissait les moqueries et les remarques désobligeantes des autres fils des Anges les plus importants au sein de la Société, mais il apprit assez vite à se renfermer sur lui-même et à les ignorer. Il vivait pour s’instruire, apprendre, et se cultiver. C’était un garçon intelligent et doué. On le surnommait Angelino.

Mais lors de ses quatorze ans, l’esprit se réveilla. Pour la première fois, il sentit en lui la présence du mal, des ténèbres, et de tous ces sentiments désespérément humains qu’il essayait de cacher depuis sa naissance. Au-delà des exigences des deux races, au-delà des différences de deux êtres, il était devenu un Ange, certes, mais corrompu et malveillant. Pour la première, il se savait partagé jusqu’au fond de son être entre ces deux extrêmes qui l’avait crée.
Cette même année, sa mère vint à mourir, probablement de chagrin et de désespoir. On décida donc que l’enfant était maudit, et on le chassa du Royaume. Seul, vagabondant, il était réduit à l’image de son propre père que son peuple avait délaissé.

Deux ans passèrent. Reclus, caché, le jeune homme grandit, devenant plus mature, plus beau. C’est à cette époque qu’un nouveau Dirigeant prit le trône ; il décida de bannir les pratiques barbares qu’étaient l’exil et l’abandon, et fit revenir Gabrielo jusqu’au Royaume. Et c’est là qu’il apprit l’existence d’un frère qui serait le sien, et que sa mère aurait mit au monde quelques années avant sa propre naissance. Un frère plus âgé, et né légitimement du premier mariage de la belle ange. Gabrielo n’en savait pas plus, et il réintégra la Société, du mieux qu’il pouvait.

Il n’avait que seize ans, fier et beau qu’il était.
Et en lui combattait les grandes questions humaines ;
Qu’est-ce que le mal où il n’y a pas de bien ?

Description physique :

Androgyne. Efféminé.
Gabrielo se tient droit, et regarde fixement devant lui. Ses yeux se ferment, puis se rouvrent, et de longs cils bruns viennent caresser ses joues blanches, découvrant un iris d’émeraude pure. Il passe une main dans ses cheveux qui retombent, doucement, jusqu’à ses épaules fines et parfaites. Un sourire se dessine sur ses lèvres minces et délicates. Et il avance. Sa démarche est sûre, élégante, et tout dans ses gestes rappelle la grâce et la noblesse de son rang. Il est beau, et il le sait. Pour les autres c’est une chance, mais pour lui, c’est une malédiction. Chacune de ses paroles est prononcée d’un ton doux et mélancolique. Il pose dans regard dans le vide, au loin, et on ignore ce que cherche à attraper ses yeux d’un vert profond.
Il ne montre pas sa colère ou son agacement car c’est un signe de faiblesse que de s’énerver. Calme, il attendra, le visage posé dans une main fine et de longs doigts de musicien virtuose viendront caresser sa joue.

Description psychologique :

Comment décrire une psychologie partagée entre le bien et le mal, la beauté et la laideur, la cruauté et la gentillesse ? En réalité, Gabrielo possède deux états d’esprit. En temps normal, il est un ange ; en temps plus sombres, il est cruellement humain. Tout cela n’altère pas sur son physique du petit Angelino, grand et beau, mais on lit dans son regard des expressions nettement différentes.

Angélique, Gabrielo est un jeune homme gentil et généreux. Il n’hésite pas à apporter son aide, et ne supporte pas de voir les autres souffrir. Evidemment, son rang l’empêche de trop de mélanger aux gueux, et c’est là le principal défaut de cette personnalité. Il est soucieux de ne pas se montrer sous un aspect compromettant, et en même temps, il est très épris de sa personne, et prend soin de lui, comme on le lui a enseigné. Il est doux, rêveur, artiste ; il ne voit dans le monde que poésie, que ce soit dans la tristesse comme dans la joie, et son cœur s’émerveille des richesses de la Nature. Sa philosophie est hasardeuse mais belle, et il porte un regard lucide sur ce qui l’entoure. Ouvert, il va parler avec galanterie aux jeunes femmes de son statut, et avec gentillesse avec les plus pauvres. Pour les hommes, c’est autre chose. Il les traite avec respect, ou avec mépris. Les bonnes manières ne se manifestent pas, et il n’a pas besoin de se montrer poli. Pourtant, il ne fait, et c’est là qu’il montre son éducation hautement aristocratique.

Mais satanique, il est violent et agressif. Une lueur de cruauté brille dans ses pupilles, et il se montre parfois d’une méchanceté incroyable. Pourtant, il évite de se montrer ainsi, et préfère jouer les manipulateurs, tapi dans l’ombre, essayant de paraître pour un homme gentil et attentionné. Il aime se servir des gens et de leurs sentiments, et le pouvoir l’attire irrésistiblement.

Autre : /

Code : /!\ CODE VALIDE /!\

D'où connaissez-vous ce forum: Par Jil’ que je connais de Mélusina ! =3 [/center]

C'est fou, il doit y avoir très peu de véritables hommes sur ce forum xD
Même si je savais l'histoire et qu'on en a beaucoup parlé ta fiche m'étonne tout de même et je l'adore. On a l'impression que tu nous écris de loin, insaisissable, comme un rêve, et nous on te suit a travers de superbes mots.
J'a-do-re, je te valide et tout ça très chère =D

Mes remerciements, mon Jil', mais c'est grâce à toi que j'ai réussi à écrire une fiche correctement, pour une fois. Laughing

Ca me touche, vraiment ce que t'a dit >.>

Ce forum a l'air sympa, je pense que j'vais me plaire =D

Ta fiche est superbeuuh !
Et bienvenue à toi dont je validoch' le code